« La Malaisie doit devenir le Tigre de l’Asie » déclarait le Premier ministre Malaisien, Mahathir Mohamad, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies fin 2018. Un « Tigre » qui, l’an dernier, en l’espace de seulement quelques mois, a marqué les esprits par sa détermination à franchir une à une les étapes pour abolir la peine de mort dans une région cernée par des États fervemment rétentionnistes.
Découvrez les coulisses de cette année exceptionnelle pour la Malaisie, encouragée à poursuivre sa route vers l’abolition par ECPM et ses partenaires, ADPAN (Anti-Death Penalty Asia Network) et PGA (Parliamentarians for Global Action).
D’abord en supprimant la peine de mort obligatoire pour les trafiquants de drogue (loi entrée en vigueur en mars 2018), puis en rédigeant un projet de loi abolitionniste (par le Cabinet), menant à la proclamation d’un moratoire stoppant immédiatement toutes les exécutions (octobre 2018), la Malaisie a ensuite affirmé sa position de leader en Asie du Sud Est en votant en faveur de la résolution moratoire sur l’application de la peine de mort lors de l’Assemblée Générale de l’ONU (décembre 2018).
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Mais la dynamique malaisienne ne doit pas s’arrêter là : dans un mois, le Ministre chargé des affaires judiciaires au département du Premier ministre malaisien, Datuk Liew Vui Keong, se rendra au 7e Congrès mondial contre la peine de mort organisé par ECPM à Bruxelles (Belgique). Face aux décideurs du monde entier, il incarnera le « possible » de l’abolition universelle.