À l’ouverture du séminaire, les participant.es ont observé une minute de silence à la mémoire de la journaliste palestinienne Shereen Abou Akela, exécutée par l’armée d’occupation israélienne. Monsieur Chokri Latif, président de la Coalition tunisienne contre la peine de mort et Mme Julia Bourbon Fernandez (ECPM) ont prononcé des allocutions d’ouvertures au cours desquelles ils ont rappelé l’importance du rôle des magistrats, des avocats et des acteurs pénitentiaires y compris dans un pays observant un moratoire comme la Tunisie. Ils ont rappelé qu’après les condamnés à mort et leurs proches ils étaient aussi les premiers à être concernés par l’application de la peine de mort. Ils ont ensuite respectivement présenté l’application de la peine de mort dans le monde et les arguments contre la peine de mort. Mme Khadija Arfaoui, universitaire, a ensuite témoigné de son expérience de militante engagée pour l’abolition de la peine de mort, dont le fils et la belle fille sont morts dans un attentat terroriste. Monsieur Bechir Manoubi Ferchichi, professeur émérite en droit pénal, avocat et président de la Commission nationale de révision du code pénal et du code de procédures pénales, a délivré une intervention particulièrement intéressante sur la procédure pénale et la peine de mort. Monsieur Rafic Zakharia, avocat du Liban, représentant de la Lebanese Association for Civil Rights, est intervenu pour présenter son expérience d’avocat dans la défense de condamnés à mort atteint d’un handicap mental.


