Conditions de détention déplorables, détresse psychologique et méthodes d’exécution : la peine de mort est un châtiment cruel, inhumain et dégradant pour les condamné·e·s.
Une punition qui interdit tout espoir est en réalité une torture. Les condamné·e·s à mort vivent dans la peur constante d’être tué·e·s pendant vingt, trente, quarante ans. C’est ce que l’on appelle le syndrome du couloir de la mort.
De plus, il n’y a pas de manière humaine de tuer un être humain : quelles que soient les techniques employées pour la mise à mort, elles provoquent toujours d’extrêmes souffrances.
La torture provoquée par la peine de mort prend forme sous différents aspects, physiques ou psychologiques :
- Surpopulation : en République démocratique du Congo, la prison de Makala est à 560% de sa capacité.
- Attente indéfinie : au Liban, la moitié des condamné·e·s passent entre 16 et 25 ans en détention.
- Isolement : en Malaisie, les condamné·e·s sont en cellule 23h/24.
- Torture physique : au Cameroun, on recense vingt-quatre méthodes de torture pour briser et humilier les détenu·e·s.
- Éloignement : en Mauritanie, 85% des condamné·e·s sont incarcéré·e·s à plus de 1000 km de la capitale et ne reçoivent aucune visite.
- Torture morale : les exécutions publiques, qui se tiennent par exemple en Chine, en Iran ou encore en Arabie Saoudite, sont une forme de torture dénoncée par les Nations unies.