Les championnats du monde d’athlétisme s’achèvent à Doha. Le bilan ? Les Etats-Unis se classent premiers suivis de la Jamaïque et du Kenya. Bien que les félicitations envers les athlètes soient requises, ECPM rappelle que ces 3 pays ainsi que le Qatar sont rétentionnistes. Tous les quatre ont appliquent encore la peine de mort bien que tous n’exécutent pas.
Pays organisateur de ces mondiaux, le Qatar n’abrite pas que des jeux auxquels l’on aimerait participer. En effet, ce pays possède encore la peine de mort bien qu’il n’ait exécuté personne depuis et n’a condamné à mort qu’une personne en 2018. Alors pourquoi ne pas y mettre fin aussi ?
Vu des Etats-Unis, ce mondial d’athlétisme est une victoire écrasante. Avec 14 médailles d’or, ils se classent largement en tête de la compétition. Il existe cependant des disciplines moins glorieuses où les Etats-Unis ont également une belle place sur le podium. En 2018, les Etats-Unis ont en effet exécuté 25 personnes. Ce score les classe aujourd’hui au 7e rang des pays qui exécutent le plus au monde. Aujourd’hui, le pays compte toujours 19 états rétentionnistes. Malheureusement, la situation ne semble pas s’arranger puisque le président Trump a récemment rétabli la peine de mort au niveau fédéral. Ce après un moratoire de 16 ans.
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La liste des exécution en 2018 selon Death Penalty Info
Le 2e gagnant de ce mondial, c’est le Kenya avec 11 médailles dont 5 d’or. Le Kenya applique un moratoire sur la peine de mort depuis 1987, année de la dernière exécution. Cependant, il restait toujours au moins 158 personnes dans ses couloirs de la mort en 2018.
En 3e place de ce podium, on retrouve la Jamaïque avec 11 médailles également dont 3 d’or. La Jamaïque possède toujours la peine de mort dans son code pénal mais n’a exécuté ni condamné personne en 2018. ECPM espère donc que l’abolition de cette pratique inhumaine y est pour bientôt.
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