L’abolition Now Tour
En préparation au Congrès mondial de Berlin, ECPM a lancé un projet international innovant et collaboratif à destination des jeunes générations, la campagne #AbolitionNowTour : une expérience portant sur la consultation de jeunes citoyens de six pays non-abolitionnistes qui souhaitent apporter leur contribution à l’abolition de la peine de mort dans leur pays.
« La durabilité d’un combat pour les droits humains passe forcément par une transmission intergénérationnelle » : Rencontre avec Margaux Richet, facilitatrice interculturelle
Margaux Richet est facilitatrice interculturelle et formatrice en éducation non formelle. Elle est passionnée par les langues, la façon dont les histoires et notre histoire influencent notre vision du monde et notre perception des autres, les méthodes alternatives d’apprentissage et la dynamique de groupe dans différents contextes. Elle a participé à la création du projet de l’Abolition Now Tour, facilité les ateliers dans les six pays cibles, et accompagné les jeunes membres des délégations avant, pendant et après le Congrès de Berlin.
Plénière échanges intergénérationnels et transmission
Avec l’abolition universelle à portée de main, le Congrès a été l’occasion pour le mouvement abolitionniste de revenir sur ses origines et d’envisager son avenir. C’était précisément l’objectif de cette session plénière que de rassembler des représentants de différentes générations du mouvement abolitionniste et de les inviter à échanger sur les raisons de leur engagement, leurs stratégies de sensibilisation et de plaidoyer, ainsi que sur les nouveaux moyens de pérennisation du mouvement et de promotion de l’abolition de la peine de mort.
Sylvia Morwabe, avocate à la haute Cour du Kenya
Sylvia Morwabe est avocate à la Haute Cour du Kenya et directrice des programmes de Crime Si Poa. Elle fournit un soutien juridique stratégique à la Youth Safety Awareness Initiative, qui vise à promouvoir la justice sociale et une société sans crime à travers l’éducation, la défense des droits et des initiatives sociales ciblant les enfants et les jeunes. Sylvia a contribué à la préparation et a modéré la session plénière sur la nouvelle génération abolitionniste au Congrès de Berlin.
« Je crois généralement que, dans la vie, les jeunes ont toujours quelque chose à apprendre de la génération plus âgée et plus expérimentée, et vice versa. En ce qui concerne la peine de mort, jusqu’à ce que nous parvenions à une abolition universelle, le mouvement abolitionniste continuera à se développer. Une jeune génération d’abolitionnistes continuera à apparaître et à rejoindre le mouvement, apportant avec elle beaucoup d’énergie, de zèle et d’idées nouvelles sur la manière de propulser le mouvement. Cependant, en l’absence de conseils, d’orientations et de structures appropriés, les jeunes courent le risque de se décourager trop tôt et d’abandonner ou de continuer à rencontrer les mêmes défis et les mêmes pièges que leurs prédécesseurs, qu’ils auraient pu éviter en apprenant de leurs erreurs et de leurs luttes et en développant de nouvelles stratégies. »