Depuis toujours, le cœur de son engagement est l’abolition de la peine de mort en Iran. Elle est d’ailleurs devenue l’une des membres les plus actives du mouvement de la société civile LEGAM, œuvrant pour la fin des exécutions arbitraires en Iran. C’est également à ce titre que Narges Mohammadi collabore depuis des années avec Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM).
« L’une des causes les plus importantes pour lesquelles je me suis battue dans ma vie est l’abolition de la peine de mort en Iran. Il est inacceptable de mettre fin à une vie, peu importe quelle qu’en soit la justification. »
Narges Mohammadi, préface du rapport sur la peine de mort en Iran en 2020 publié par Ensemble contre la peine de mort et Iran Human Rights
« Pour le mouvement abolitionniste, cette reconnaissance du Prix Nobel de la paix, d’une militante des droits humains exceptionnelle, vient nous rappeler le sort cruel de centaines d’iranniennes et iraniens emprisonné.es et parfois exécuté.es par un régime aux abois qui cherche à faire taire toutes les voix. »
Raphaël Chenuil-Hazan, Directeur général d’Ensemble contre la peine de mort
À l’heure où la vague de contestations sociales fait vaciller la République islamique d’Iran, le monde entier découvre l’ampleur des répressions prises à l’encontre des Iraniens et des Iraniennes qui défendent leurs droits. Toutefois, le rétrécissement de l’espace civique frappe l’Iran depuis de nombreuses années : Narges Mohammadi est victime de ce phénomène depuis plus de deux décennies.
L’acharnement juridique dont elle est victime pour la réduire au silence est insupportable estime Raphaël Chenuil-Hazan, Directeur général d’Ensemble contre la peine de mort : « C’est là le triste exemple de tentatives des autorités iraniennes de faire taire les courageux défenseurs des droits humains. »
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Bertin Leblanc (bleblanc@ecpm.org)