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ECPM aux Nations Unies : Bilan de la 49e session du Conseil des droits de l’Homme

Le 17 mars 2022, le Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l’Homme en Iran, M. Javaid Rehman, présentait son rapport dans lequel sont mentionnées des informations importantes sur la situation de la peine de mort en Iran en 2021 :

  • Selon lui, au moins 280 personnes dont au moins 10 femmes auraient été exécutées en Iran en 2021
  • 3 mineurs auraient été exécutés en Iran en 2021 dont un en secret
  • L’année 2021 a vu une augmentation des exécutions pour des crimes liés à la drogue

ECPM, Kurdistan Human Rights-Association-Geneva (KMMK-G), Iran Human Rights (IHR), Abdorrahman Boroumand Center for Human Rights in Iran (ABC) et Impact Iran sont intervenus à cette occasion afin de mettre en lumière des chiffres encore plus élevés que ceux présentés par le Rapporteur Spécial : au moins 300 personnes ont été exécutées en 2021 dont 14 femmes. Les associations ont notamment appelé les autorités iraniennes à mettre en place de manière immédiate un moratoire sur l’application de la peine de mort.

Consultez l’intervention orale Iran

Le 25 mars 2022 se tenait le dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur les territoires palestiniens occupés. ECPM, l’association palestinienne Human Rights and Democracy participation Center (SHAMS) et la Coalition mondiale contre la peine de mort souhaitaient mettre l’accent sur les 19 exécutions qui ont eu lieu en 2021 notamment dans la bande de Gaza, tout en rappelant que la Palestine avait adhéré à l’OP2 en 2019.

Consultez l’intervention orale Palestine

Le 29 mars 2022 se tenait le dialogue interactif renforcé sur la République démocratique du Congo en présence du ministre congolais des droits de l’Homme M. Albert Fabrice Puela (ministre rencontré par une délégation d’ECPM lors d’une mission en plaidoyer en décembre 2021). ECPM, Culture pour la Paix et la Justice, la FIACAT et la Coalition mondiale ont dénoncé les nombreuses condamnations à mort récentes en RDC et ont appelé les autorités à avancer vers l’abolition. Si le ministre n’a pas du tout abordé la question de la peine de mort, cette thématique a été soulevée par plusieurs organisations de la société civile lors du dialogue.

Consultez l’intervention orale RDC