Les difficultés liées au travail des avocat·es sont multiples ; au-delà du manque de temps pour étudier le dossier avant le procès, ces freins sont d’autant plus graves pour les commis d’office qui ont peu de temps pour s’entretenir avec leurs clients, et de faibles rémunérations quand elles et ils ne proposent pas leur aide bénévole. L’accès à un·e avocat·e dans une affaire où la peine de mort est encourue, fait la différence entre la vie et la mort. Leur point de vue est essentiel pour comprendre les dysfonctionnement de cette peine dans les pays où elle est encore appliquée.
Robert Badinter (France)
« Là où il y a droits de l’homme, il doit y avoir abolition »
Liévin Ngondji (République démocratique du Congo)
« L’Afrique est le prochain continent abolitionniste »
Suzana Norlihan (Malaisie)
« La plupart des prisonniers qui sont pauvres doivent plaider coupable car ils ne peuvent pas payer un avocat. »
George Kishabongo (République démocratique du Congo)
« Certaines prisons reçoivent plus du triple de leur capacité d’accueil. »