La stigmatisation des personnes emprisonnées et condamnées à mort est un problème de taille, tant pour les survivant·es que pour leurs familles. Le fardeau psychologique est énorme pour les détenu·es, resté·es inactif·ves dans le couloir de la mort souvent pendant des années. La stigmatisation entrave leur réinsertion et les empêche de trouver un emploi ou un logement ; s’ajoutent souvent les insultes, les agressions, l’humiliation ; elle porte atteinte à leur dignité et peut accroître leur isolement social. Les témoignages recueillis sont l’expression d’une force inouïe et de la preuve que pour toutes et tous les condamné·es, une vie utile à la société est possible. C’est un objectif important de la justice, qui doit réhabiliter les auteurs de crimes ou de délits, réparer afin de rétablir l’équilibre et la paix dans la communauté.
Pete Ouko (Kenya)
« La première chose que j’ai faite a été de pardonner. »
Ahmed Haou (Maroc)
« Dans une cellule, tu n’as le droit à rien. »
Susan Kigula (Ouganda)
« J’ai choisi d’étudier le droit à cause des injustices qui ont eu lieu dans ma vie. »
Ndume Olatushani (États-Unis)
« La vie peut nous mettre à terre. L’important est comment on arrive à se relever. »