Merci, Monsieur le Président,
Ensemble contre la peine de mort (ECPM) se félicite de la tenue de ce panel de haut niveau.
Depuis le dernier panel, plusieurs Etats ont aboli la peine de mort ou ont engagé des démarches vers l’abolition. Fin 2024, 122 États avaient aboli pour tous les crimes ou pour les crimes de droit commun. En décembre 2024, 130 États membres des Nations Unies ont voté en faveur de la résolution pour un moratoire sur l’application de la peine de mort.
ECPM exprime toutefois de graves préoccupations quant à l’évolution inquiétante de la situation dans certains pays. En Iran, en 2024, au moins 975 personnes ont été exécutées ; c’est inacceptable. Par ailleurs, la fragilité des moratoires de fait a été mise en avant par la République démocratique du Congo qui a annoncé la reprise des exécutions et connu une hausse de 300% des condamnations à mort par rapport à 2023.
La peine de mort vise avant tout les catégories les plus marginalisées et vulnérables de la population. Elle vise également des minorités et des personnes souffrant de troubles psychosociaux ou intellectuels.
En 2026, ECPM organisera le 9e Congrès mondial contre la peine de mort à Paris, avec le parrainage de la France et le soutien de la Suisse. Il sera précédé par le 5e Congrès régional sur la peine de mort à Tokyo organisé par ECPM en novembre 2025, en partenariat avec les associations CPR et ADPAN.
Nous invitons les États membres des Nations unies à participer au Congrès mondial et espérons que cette édition sera marquée par des annonces politiques s’inscrivant dans la tendance de l’abolition universelle de la peine de mort.
Merci de votre attention.